Remèdes homéopathiques de la bronchiolite

La bronchiolite du nourrisson

La bronchiolite du nourrisson est une infection virale respiratoire épidémique saisonnière survenant chez l’enfant de moins de 2 ans. Elle est souvent due au virus respiratoire syncytial (VRS). Elle touche principalement les enfants entre 1 et 8 mois.

Le virus se transmet par les sécrétions contaminées, soit par la toux ou les éternuements, ou indirectement par les mains et le matériel souillé (mouchoirs, jouets,…).

La période d’incubation est de 2 à 8 jours. Le virus se multiplie d’abord dans les cavités naso-pharyngées avant de gagner l’arbre bronchique. L’élimination du virus dure en général 8 jours mais peut se prolonger jusqu’à 4 semaines.

La bronchiolite commence par une phase inflammatoire puis devient sécrétoire.

Les traitements classiques sont : le nettoyage du nez au sérum physiologique, des aérosols et de la kiné respiratoire.

La bronchiolite peut être responsable, après la phase aiguë, de réactivité bronchique exacerbée, se traduisant par une persistance des symptômes respiratoires, voire de complication plus importantes, asthme ou lésions bronchiques.

Comme pour toute infection, il faut réagir tôt et consulter un pédiatre ou un médecin dès les premiers signes et surtout si l’enfant présente des difficultés importantes pour respirer ou s’alimenter.

Médicaments homéopathiques de la bronchiolite

Les médicaments les plus utilisés en aigu sont l’Ipeca, l’Antimonium tartaricum et l’Ipéca composé.

Les médicaments du spasme

–         Cuprum : spasme et dyspnée

–         Sambucus : quinte asphyxiantes aggravées vers minuit. Obstruction nasale

–         Spongia : toux rauque et sifflante aggravée au coucher

–         Arsenicum album : atteinte de l’état général. Aggravation entre 1 et 3 h du matin.

–         Ypérite : toux suffocante

Les médicaments de la sécrétion

–         Ipeca : toux sifflante, face pâle. Vomissements glaireux ou alimentaires

–         Antimonium tartaricum : toux épuisante. Encombrement bronchique

–         Blatta orientalis : dyspnée. Encombrement bronchique

–         Kalium carbonicum : aggravation vers 3 h du matin. Expectoration de petits crachats difficiles à expulser. Les séances de kiné sont souvent improductives. Amélioré assis.

Pour éviter les récidives

(en  15 CH 1 à 2x/mois)

–         Aviaire : affections Orl à répétition avec tendance aux bronchites et aux otites

–         Arsenicum album : alternance de bronchites asthmatiformes, otites, gastro-enterites et eczéma.

–         Phosphorus : bronchiolites d’emblée graves évoluant vers un foyer pulmonaire inflammatoire et/ou infectieux. Toux persistante.

–         Natrum muriaticum : rhinopharyngites à répétitions. Peau sèche, enfant de faible poids.

–         Pulsatilla : toux nocturne persistante. Expectoration traînante. Avec Phosphorus et Aviaire

–         Sulfur iodatum : infections virales à répétition

–         Silicea : infection à répétions. Transpiration de la tête et des pieds